NOTRE LIBERTÉ D’EXPRESSION NOUS COÛTE TRÈS CHER.
Le harcèlement, les injures, les menaces et la cancel culture (littéralement culture de l’annulation”) que nous subissons forment un système tentaculaire. Depuis quatre ans, nous archivons ce que nous subissons. Télécharger, classer et analyser les milliers de captures d’écrans qui encombraient nos téléphones et nos ordinateurs a été un gros travail.
Le harcèlement et la censure que nous subissons est la preuve que ce combat doit être mené ; un combat pour les droits des femmes qui est aussi un combat pour la liberté d’expression et le pluralisme des idées. Les différents modes de harcèlement et de censure que nous allons vous présenter sont la preuve que nos positions — pourtant pas si nouvelles au sein du féminisme — dérangent terriblement.
Nous ne sommes pas les seules à vivre ce harcèlement. Partout dans le monde, d’autres femmes qui tiennent les mêmes positions que nous sont elles aussi constamment harcelées. Comme nous, elles sont qualifiées de TERFs “Trans Exclusionary Radical Feminists”. Ce terme — utilisé sous forme d’insulte, et la plupart du temps accompagné de menaces — est une nouvelle façon de disqualifier les femmes qui s’opposent à l’idéologie transgenre en affirmant des réalités biologiques. En France, certaines associations et militants appellent à exclure les “TERFS” à travers le slogan “TERF hors de nos luttes”. Pour aller plus loin lire notre article “Qu’est-ce qu’une TERF”?”
Nous sommes harcelées, menacées, violentées physiquement, parfois licenciées, etc. Pourtant les transgenristes, fidèles à leurs stratégies d’inversion, nous accusent d’avoir du sang sur les mains et d’être responsables des meurtres de personnes trans.
Cette stratégie de manipulation et de violences psychologiques a un nom: le système DARVO, pour “Deny, Attack, and Reverse Victim and Offender” (nier, attaquer et inverser la victime et l'agresseur), cette technique est couramment utilisée par les auteurs de violences conjugales et de violences sexistes.
FEMELLISTE est né de la volonté impérieuse de lutter contre le harcèlement, la violence et la censure des femmes qualifiées de “TERFs”.
L’histoire de notre harcèlement
Fin 2019, alors que nous ne nous connaissions pas, nous avons commencé à questionner le transgenrisme chacune de notre côté.
Dora Moutot parlait de sexualité féminine sur son compte Instagram @TasJoui, quand en 2019 des transgenristes se sont mis à lui révéler l’existence de “pénis de femmes” et à lui expliquer que parler de clitoris n’était pas inclusif des femmes trans. “Transphobe” lui dirent-ils.
Marguerite Stern a fondé le mouvement des collages contre les féminicides en 2019 quand des transgenristes se sont mis à instrumentaliser sa création au profit de l’idéologie transgenre. Début 2020, elle a réagit dans un thread sur Twitter. “Transphobe” lui dirent-ils.
Les différentes TECHNIQUES DE HARCÈLEMENT ⚙️
Le harcèlement que nous subissons prend différentes formes. Nous les avons décortiquées.
1/ La diffamation et les fausses accusations
Dans les sphères médiatiques, militantes, associatives, universitaires, sur les réseaux sociaux, nous sommes diffamées et qualifiées de transphobes parce que nous disons qu’être une femme est une réalité biologique. La diffamation est utilisée comme outil pour nous discréditer et créer une fausse réputation. Nous sommes aussi qualifiées d’être militantes d’extrême droite, fascistes, complotistes, islamophobes, putophobes, validistes, antisémites et d’etre des “white feminist” représentantes de la “suprématie blanche”.
La diffamation se fait à travers des posts sur les réseaux sociaux, des messages privés, ainsi que par voie de presse.
Lire nos droits de réponse aux articles de presse diffamants.
2/ Les injures et les messages haineux
Nous recevons constamment des messages injurieux et haineux qui nous traitent de tous les noms, et qui nous souhaitent le pire.
3/ Les menaces et les tentatives d’intimidation
Nous sommes régulièrement menacées, y compris de mort. On nous intime d’arrêter de faire état de nos convictions publiquement sous peine de détruire nos vies.
4/ La Traque en ligne
Certaines personnes nous font savoir que nous sommes surveillées en ligne. Ces personnes collectionnent des screenshots de tous nos faits et gestes sur les réseaux sociaux, appellent leur communauté à faire de même, afin de créer des dossiers dans le but de nous nuire. Certains comptes sont créés uniquement afin de commenter de façon malveillante tout ce que nous pouvons dire ou faire. Certains usurpent nos identités.
5/ LE HARCÈLEMENT QUE SUBISSENT CEUX QUI NOUS SUIVENT
Les transgenristes harcèlent aussi les gens qui nous suivent sur les réseaux. Ils envoient régulièrement des messages privés à ces personnes, dans le but de les informer sur notre soi-disant “transphobie”. Ils leur demandent parfois de se justifier de nous suivre et les invitent à ne plus le faire, sous peine de représailles. Un des followers de Dora Moutot a du porter plainte pour harcèlement suite au fait d’avoir partagé des contenus de Dora sur sa page Facebook.
6/ Les violences physiques et matérielles
Il est devenu dangereux pour nous de nous rendre en manifestations, évènements et lieux féministes et LGBT. Ironiquement, ce sont les endroits où nous nous sentons le moins en sécurité. Marguerite Stern a déjà été frappée et elle a reçu des oeufs dans le visage lors d’une manifestation dite féministe. Son espace de travail militant a été vandalisé par des transgenristes qui ont entre autres vandalisé des collages dédiés à la mémoire des femmes assassinées en dessinant des pénis dessus (voir images ci-dessous). La serrure de porte de l’appartement de Dora Moutot a été vandalisée, et les freins de son vélo ont été coupés.
7/ Les messages violents dans l’espace public (graffitis et pancartes)
Dans la rue, les transgenristes inscrivent des menaces de mort envers “les TERFs”. Or, les “TERFs” sont très clairement identifiées en France. Certains graffitis ou pancartes sont cependant nominatifs et nous désignent encore plus directement.
8/ Les accusations de violences
Les transgenristes nous accusent de perpétrer des violences à l’encontre des personnes trans. Nous n’avons jamais commis de violence ou d’acte de haine envers une personne trans. On nous accuse de mettre en danger des vies, d’inciter à la haine, d’être responsables des meurtres et des suicides des personnes trans, de détruire des vies, d’être des criminelles et d’avoir du sang sur les mains. On nous dit que nous sommes responsables de la violence dont nous sommes victimes, en d’autres termes “nous l’avons bien cherché”. Les transgenristes nient le fait que nous sommes harcelées et inversent la culpabilité en affirmant que nous sommes des harceleuses. Ils ne font pas la différence entre le fait de s’opposer à une idéologie et le fait de harceler des personnes nommément (ce que eux font).
9/ La cancel culture
Les transgenristes appellent leur communauté à nous “cancel”. Ils appellent à ne plus suivre et à signaler le compte Instagram de Dora Moutot Tasjoui, afin qu’elle perde de l’audience. Ils font annuler notre participation à des évènements, ainsi que cherchent à faire annuler des partenariats avec des marques. Ils tentent de faire supprimer nos différents comptes sur les réseaux sociaux, ainsi que nos pages dédiés aux dons, en lançant ce qu’ils appellent des “raids”.
Dans le but de nuire à Dora Moutot, certains vont coller des étiquettes “transphobe” sur ces livres dans les librairies et appellent leur communauté à faire de même.
Ils tentent d'effacer nos noms de l’Histoire en niant notre apport au féminisme : le compte T’as Joui, pionnier des comptes sexo féministes en France est régulièrement “oublié” quand on parle de sexo-féminisme, et les collages contre les féminicides créés par Marguerite Stern, sont régulièrement présentés comme une oeuvre collective sans réelle initiatrice. Ce procédé est utilisé depuis des millénaires pour discréditer les femmes et nier leur apport à l’humanité.
10/ La vampirisation et le parasitage de nos créations
Les transgenristes s’approprient nos créations et les détournent de sorte à servir leur idéologie. Les collages contre les féminicides lancés par Marguerite Stern ont été vampirisés par des personnes qui se permettent désormais d’utiliser son esthétique au service d’idées totalement contraires à celles qu’elle prône. Alors que cette création est originellement dédiée à lutter contre les meurtres des femmes, les transgenristes vont jusqu’à coller pour appeler au meurtre des femmes dites “TERF”.
Certains transgenristes se sont fait connaître spécifiquement en tapant sur Dora Moutot et son compte T’as Joui. Ils se sont stratégiquement servi de la popularité de T’as Joui pour se créer une audience. Certaines femmes qui voulaient se lancer dans la sphère sexo sur Instagram, que Dora Moutot a aidé à avoir de la visibilité à travers T’as Joui, se sont retournées contre elle, après avoir profité de sa générosité.
Le parasitage s’étend même en dehors de la sphère féministe. Les transgenristes vont jusqu’à harceler Dora Moutot sous tous les contenus sur le sujet de sa maladie intestinale, dans la section commentaire de divers médias, afin de la discréditer partout.
11/ La censure des plateformes
Nous sommes régulièrement censurées sur de nombreuses plateformes comme Instagram, Twitter, Linkedin, Change.org, etc. Nos comptes sont parfois suspendus sans raisons apparentes, nos contenus supprimés sous prétexte de “discours haineux” ou “hors la loi”, souvent sans possibilité de faire appel.
Nos comptes sont “shadowban”, ce qui veut dire que l’algorithme ne nous met plus en avant. Par exemple, à certaines périodes, il était impossible de trouver nos profils sur la plateforme en tapant nos noms. Certains hashtags utilisés pour trouver d’autres femmes critiques du genre sur Instagram, ont été bannis afin qu’on ne puisse plus se fédérer. Ces plateformes semblent tenir une politique pro-transgenrisme et exercent une véritable censure.
12/ Les pertes de contrats ET Harcèlement DES PARTENAIRES COMMERCIAUX
Les transgenristes harcèlent les marques avec qui Dora Moutot fait des partenariats sur son compte T’as Joui. Leur stratégie est de dénoncer sa soi-disant transphobie en interpellant les marques de différentes façons afin de faire en sorte que les partenariats soient annulés.
Certaines marques cèdent aux pressions et s’en servent même pour communiquer sur le fait qu’ils sont pro-idéologie transgenre.
13/ la diffamation du monde politique et institutionnel
Des élus, députés, sénateurs ou sénatrices, ainsi que certaines institutions s’alignent sur la rhétorique transgenriste en jetant le discrédit sur nous et notre soi-disant “transphobie”, ou la soi-disant “violence” de nos propos.
14/ Folklore
Les transgenristes passent beaucoup de temps à créer des visuels à notre sujet pour les réseaux sociaux (des memes) et à nous inventer des petits noms. Certains nous inscrivent à notre insu sur des sites de rencontres gay, bdsm ainsi qu’à des newsletters comme celle de l’église satanique, de l’église catholique et de la manif pour tous.